Microchirurgie endodontique

La microchirurgie endodontique traite l’extrémité infectée d’une racine quand le soin conventionnel échoue. Elle retire le segment malade, puis scelle la dent sous microscope. Ainsi, elle préserve la fonction et évite l’extraction.

Nos chirurgiens‑dentistes à Paris vous accompagne à chaque étape. Il écoute vos attentes, répond clairement et adapte le plan de soin.

Pourquoi recourir à cette technique ?

Le traitement de canal résout, la plupart du temps, l’infection. Pourtant, des canaux accessoires ou une fracture interne peuvent persister. Alors, la microchirurgie des racines devient pertinente. Elle cible la zone infectée sans toucher la couronne saine. Par conséquent, la mastication reste confortable et la proprioception demeure intacte. De plus, le résultat se révèle durable grâce au scellement étanche.

Examens préalables

Entretien initial

Le praticien recueille vos symptômes et vos antécédents médicaux. Ensuite, il réalise un examen visuel précis. Ainsi, il repère fistule, inflammation ou mobilité.

Imagerie de haute précision

Un cone‑beam volumique fournit des coupes fines en trois dimensions. De plus, il révèle les canaux cachés et les lésions apicales. Par conséquent, le plan opératoire devient fiable.

Tests complémentaires

  • Test de sensibilité pulpaire pour confirmer la nécrose.
  • Analyse de l’occlusion afin de détecter un traumatisme répété.
  • Évaluation parodontale pour mesurer la hauteur osseuse.

Conseils préopératoires

Arrêtez le tabac quarante‑huit heures avant l’acte. Ensuite, prenez un repas léger le jour même. Enfin, rincez la bouche avec un bain antiseptique pour réduire la flore bactérienne.

Déroulement pas à pas

Installation et anesthésie

Vous vous allongez confortablement. Le praticien place un champ stérile. Ainsi, la zone reste aseptique. Une anesthésie locale bloque la douleur. Pour les patients anxieux, un sédatif léger reste possible.

Accès chirurgical

Le praticien incise la gencive sur quelques millimètres. Puis, il soulève un lambeau fin et retire un petit volet osseux. Grâce au microscope, il visualise clairement l’extrémité radiculaire.

Résection apicale et nettoyage

Il coupe trois millimètres de racine pour éliminer la portion infectée. Ensuite, il curette soigneusement la lésion osseuse. Il irrigue la cavité avec une solution antiseptique. Puis, des inserts ultrasoniques lissent les parois. Ainsi, l’adhésion du ciment devient optimale.

Obturation rétrograde et suture

Le praticien sèche la zone. Il remplit l’espace avec un ciment biocéramique biocompatible. Ce matériau scelle hermétiquement et stimule la régénération osseuse. Enfin, il replace le lambeau et suture avec un fil très fin. Une radiographie contrôle immédiatement le joint.

Durée et confort post‑opératoire

L’intervention dure environ soixante minutes. Ensuite, une gêne légère apparaît quand l’anesthésie s’estompe. Cependant, des antalgiques simples suffisent. Un œdème discret peut survenir ; appliquez alors une poche de glace quinze minutes toutes les deux heures.

Alimentation et hygiène

Privilégiez une nourriture tiède et molle pendant vingt‑quatre heures. Ensuite, réintroduisez progressivement des textures normales. Brossez doucement la zone avec une brosse post‑chirurgicale. Puis, utilisez un bain sans alcool matin et soir. Ainsi, vous maintenez un environnement propre.

Suivi à court et long terme

Un contrôle à sept jours permet de retirer les sutures. Un deuxième rendez‑vous, à trois mois, vérifie la régénération osseuse. Enfin, un bilan annuel assure la stabilité durable.

Avantages cliniques

Cette approche conserve la dent naturelle. Ainsi, vous évitez un implant ou un bridge. La mastication redevient confortable. L’esthétique reste inchangée, car la couronne visible n’est pas modifiée. Des études montrent un taux de succès supérieur à 95 % après cinq ans.

Prévention après l’acte

Brossez deux minutes, deux fois par jour avec une pâte fluorée. Passez le fil interdentaire ou une brossette. Limitez les sucres rapides. Privilégiez les aliments riches en calcium et vitamine D. Réalisez un détartrage annuel. Arrêtez le tabac ; il ralentit la cicatrisation.

Coût et prise en charge

Le tarif varie selon la complexité et le nombre de racines. La Sécurité sociale ne rembourse pas l’acte. Cependant, certaines mutuelles couvrent une partie. Le cabinet propose un étalement sans frais pour planifier sereinement votre budget.

Questions fréquentes

La procédure est‑elle douloureuse ?
Non. L’anesthésie locale supprime la douleur. Ensuite, les antalgiques contrôlent l’inconfort.

Je suis anxieux. Que puis‑je faire ?
Informez le praticien. Il peut proposer une prémédication sédative. De plus, la communication claire rassure beaucoup.

Quand puis‑je reprendre le travail ?
Généralement, le lendemain suffit. Toutefois, si votre activité est physique, prévoyez quarante‑huit heures.

Quelles complications possibles ?
Une infection secondaire reste rare. Cependant, contactez immédiatement le cabinet si la douleur augmente après trois jours.

Puis‑je conduire après l’intervention ?
Oui, en règle générale. Toutefois, attendez la fin complète de l’anesthésie. Ainsi, vous évitez toute gêne inattendue au volant.

Dois‑je prendre des antibiotiques ?
Pas toujours. Le praticien évalue le risque infectieux. Ensuite, il prescrit un antibiotique seulement si la lésion était étendue ou si votre état général l’exige.

Comment vérifier que l’os cicatrise bien ?
Un contrôle radiographique à trois mois montre la régénération osseuse. De plus, l’absence de douleur et de gonflement confirme une bonne évolution.

Puis‑je faire du sport rapidement ?
Attendez quarante‑huit heures avant une activité légère. Pour un sport intense, patientez une semaine. Ainsi, vous limitez le risque d’œdème ou de saignement.

La microchirurgie endodontique est‑elle compatible avec un traitement orthodontique ?
Oui. Informez simplement votre orthodontiste. Il adaptera les forces appliquées sur la dent traitée pour respecter la phase de cicatrisation.